Notre suivi en continu s'achève, une semaine après les élections. 
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Les Vert-e-s briguent un siège au Conseil fédéral. Ils vont présenter une candidature dirigée contre l'un des deux sièges PLR. Malgré un recul de cinq sièges au Conseil national lors des dernières élections fédérales, le parti écologiste a annoncé samedi vouloir présenter une candidature. "Le climat a besoin d'être représenté au Conseil fédéral", a déclaré devant la presse leur président Balthasar Glättli (photo, au centre), qui ne sera pas lui-même candidat. Mais le parti proposera une "candidature convaincante", a-t-il assuré dans la SonntagsZeitung.

Les Vert-e-s estiment avoir droit à un siège au gouvernement avec leur deuxième meilleur résultat de leur histoire (9,8% de part électorale). La formule magique qui attribue deux sièges aux trois premiers partis et un au quatrième est définitivement morte, selon eux. Ils cibleront l'un des deux sièges détenus par le PLR, le parti qui selon eux est mathématiquement le moins en droit d'avoir deux sièges avec ses 14,3%, contre 14,1% au Centre. 

Pascal Broulis (PLR) et Raphaël Mahaim (Vert-e-s), les deux candidats vaudois pour le second tour de l'élection au Conseil des Etats, débattront à Lausanne devant des jeunes de 14 à 25 ans. La rencontre est programmée le 6 novembre, de 18h00 à 20h00 dans la salle du Grand Conseil.

Le débat est organisé conjointement par la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) et la Commission des jeunes. Il vise à "favoriser la participation des jeunes à la vie politique de leur canton et de faire entendre leurs intérêts et préoccupations au niveau fédéral", indique vendredi l'Etat de Vaud.

Une honte, une débâcle, un fiasco: la presse (alémanique) ne mâche pas ses mots sur l'erreur de calcul de la force des partis lors des élections fédérales de dimanche. La confiance dans la démocratie est en jeu, lit-on dans les éditoriaux jeudi.

"Embarrassant!", résume le Blick pour qualifier l'erreur de calcul de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les chiffres corrigés ramènent le PLR à la troisième place, devant le Centre, dans un premier temps annoncé devant. 

"Le pays, modèle de la démocratie, devrait se débrouiller pour calculer correctement de tels résultats", renchérissent les titres alémaniques du groupe Tamedia. Ses journalistes s'inquiètent que de telles erreurs n'alimentent des théories du complot. 

Elles sont aussi symptomatiques de la Suisse fédéraliste, les deux Appenzell et Glaris ayant fourni leurs données dans un format différent que les autres cantons. 

Le logiciel d'importation des données utilisé dimanche par la Confédération n'avait jamais été employé auparavant pour les élections au National, a expliqué mercredi le directeur de l'OFS Georges-Simon Ulrich (photo), lors d'une conférence de presse à Berne. Des tests avaient bien été faits avec ce nouveau système, mais visiblement pas suffisamment.

La Confédération s'efforce de standardiser les processus de transmission des résultats par les cantons, mais le fédéralisme fait que ceux-ci envoient tous leurs données via leur propre système.

Le chef du Département fédéral de l'Intérieur Alain Berset a ordonné une enquête administrative suite à cette mésaventure, avec un "réexamen des processus", a précisé mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). L'erreur a été constatée mardi après-midi dans le cadre de vérifications. L'OFS indique prendre "cet incident très au sérieux.

Le tableau suivant vous montre les différences entre les chiffres publiés dimanche et les corrections anoncées mercredi.

Il s'agit de la plus grosse panne depuis les années 1990, a reconnu l'Office fédéral de la statistique (OFS) mercredi devant les médias à Berne. L'erreur de calcul est due à une programmation incorrecte du logiciel d'importation des données pour trois cantons, soient les deux Appenzell et Glaris.

Ces cantons, qui ne disposent que d'un seul siège au Conseil national, fournissent leurs données dans un format différent de celui utilisé par les 23 autres. L'erreur a été commise lors du traitement de ces données, qui avaient été transmises correctement par les trois cantons concernés.

La programmation incorrecte a provoqué un comptage multiple (de trois à cinq fois) des suffrages exprimés dans ces trois cantons pour les partis qui s'y sont présentés. Par conséquent, le logiciel a attribué un trop grand nombre de voix à ces formations, ce qui s'est traduit par une force électorale trop élevée au plan national pour l'UDC, Le Centre et le PLR.

La correction apportée mercredi par l'Office fédéral de la statistique (OFS) n'est pas une raison de ne pas se réjouir de ses résultats de dimanche. Son président Gerhard Pfister a déclaré à Keystone-ATS que le résultat du Centre reste supérieur à celui d'avant la fusion entre le PDC et le PBD. Pour le Schwyzois, la discussion sur un éventuel deuxième siège de sa formation au Conseil fédéral reste ouverte. 

Sur X (ex-Twitter), le parti s'est montré ironique:  

Le PLR a écrit sur Twitter que l'erreur de l'OFS était "regrettable" et "troublante". Les libéraux-radicaux se disent cependant "contents" de conserver finalement leur 3e place, selon les mots de leur vice-président et conseiller aux Etats Andrea Caroni (AR) sur X (ex-Twitter).

Le PLR reste la troisième force politique du pays, devant le Centre. La Confédération a corrigé en partie les résultats des élections fédérales publiés dimanche: la part électorale du Centre tombe à 14,1%, contre 14,6% annoncés initialement. Celle du PLR change peu (14,3% contre les 14,4% publiés dimanche), si bien que les libéraux-radicaux demeurent la troisième force politique du pays pour le Conseil national, derrière l'UDC et le PS.

La répartition des sièges reste toutefois inchangée: le Centre en reste à 29 sièges à la Chambre du peuple, contre 28 au PLR. 

Le 2e tour de l'élection au Conseil des Etats dans le canton de Fribourg opposera trois candidates le 12 novembre: la centriste Isabelle Chassot, la PLR Johanna Gapany et la PS Alizée Rey. 

Troisième du 1er tour, l'UDC Pierre-André Page se retire de la course. Ce retrait s'inscrit dans le cadre d'une reconduction immédiate de l'Entente bourgeoise, valable aussi pour les cantonales de 2026.

A Soleure, Franziska Roth défendra le siège du PS au Conseil des Etats, défiée par Christian Imark (UDC). Trois candidats ont retiré leur candidature, a annoncé mardi soir le PLR soleurois: le conseiller d'Etat PLR Remo Ankli, le conseiller national Dieter Künzli (PVL) ainsi que le Vert Felix Wettstein.

La participation des Suisses de l'étranger a été plus élevée dans les cantons disposant du vote électronique. Cette possibilité était offerte dans les cantons de Bâle-Ville, Saint-Gall et Thurgovie. Aucune tentative de manipulation n'a eu lieu.

Dans l'ensemble, la participation de la diaspora suisse a été plus faible qu'en 2019, sauf dans les cantons de Bâle-Ville et Saint-Gall, qui proposaient le vote électronique. A Bâle-Ville, 23,8% des expatriés ont participé aux élections (+4,6). A Saint-Gall, la participation a augmenté de 0,7 point pour atteindre 21,9%, détaille l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE)